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  4.  | Pourquoi investir dans le non coté

Autrefois réservé à de très gros investisseurs, souvent au-dessus du million d’euros, la plupart des gestions sont aujourd’hui accessibles à partir de 100.000 €, parfois en dessous. Ce mouvement de démocratisation se poursuit et certains produits sont aujourd’hui accessibles à des montants beaucoup plus modestes, sans perte de qualité pour autant.

 

Le non coté, pour diversifier et investir dans l’économie réelle

Le secteur non-côté, ou « private equity », est utilisé dans une optique de long terme, pour une croissance forte du patrimoine. Cependant, le non-côté demeure généralement difficilement accessible, du fait des contraintes qu’il représente.

Contraintes de liquidité tout d’abord : il s’agit d’investissements dont on ne peut disposer. La liquidité de l’investissement intervient uniquement à l’occasion de la cession de l’entreprise sur laquelle on a investi, ou bien au moment du remboursement de l’obligation privée. Généralement, on parle de périodes pouvant aller de 5/6 ans à plus d’une dizaine d’années.

Ensuite, les montants à engager : le placement privé s’est largement démocratisé dans la dernière décennie et le marché continue de se structurer pour être accessible aux plus nombreux. Néanmoins, la majeure partie des offres (excepté sous forme de crowdfunding) est plutôt calibrée pour des investissements de plus de 100 000 €. À la marge, certaines solutions, parfois très qualitatives, existent à partir de 10.000 €.

Outre son rôle de diversification majeur, il permet d’investir là où sont les forces vives de l’économie, à une échelle plus locale. Cette partie apporte également un sens plus fort à l’investissement, les sommes étant investies dans des actifs réels. C’est notamment là que sont les principaux enjeux de financement de la transition climatique et environnementale, et qu’une partie de l’épargne peut avoir l’engagement le plus puissant.

 

Investir dans le non coté après une cession d’entreprise

La démocratisation du private equity a été également favorisée par les contraintes fiscales édictées dans le cadre de certaines cessions d’entreprises.

En effet, certains fonds d’investissement privés permettent de répondre aux conditions fiscales requises pour bénéficier du régime de l’apport cession, prévu à l’article 150 0Bter du code général des impôts.

Cependant, leur sélection et la composition d’un portefeuille de non-côté nécessite une approche précise et professionnelle, car, malgré leur notation de risque de 7/7, quel que soit le produit, les investissements ne se valent pas.

S’il n’est pas difficile de comprendre que les risques d’investissement hôtelier ne sont pas les mêmes que l’amorçage d’une biotech, la composition d’une allocation peut être plus technique qu’il n’y paraît.

D’un point de vue schématique, ces investissements permettent de mettre en sommeil l’imposition des plus-values résultant de la vente d’une entreprise. Toutefois, du fait du risque amplifié que présentent ces fonds, il convient de construire une allocation avec beaucoup d’attention.

C’est de cette diversification qu’apparaîtra la résilience et la force du réinvestissement. Trop souvent nous avons observé des remplois effectués dans un seul véhicule financier, voire pire, dans une seule cible.

Ce travail requiert de maîtriser à la fois les données fiscales, les données financières, et de comprendre les besoins des clients, notamment en termes de projet de vie.

Cette analyse conduira tout d’abord à délimiter les contours de la holding :

  • Recevra-t-elle l’ensemble des parts et actions à céder ou seulement une partie ?
  • Le cédant aura-t-il besoin de maintenir des cotisations au régime de retraite ou déclenchera-t-il celle-ci dès la cession ?
  • Aura-t-il besoin de liquidités ?
  • La holding créée devra-t-elle fournir des revenus ? Immédiats ? Futurs ?

 

Tant de questions auxquelles il nous faut apporter les réponses.

De celles-ci découleront les stratégies mises en place, puis les allocations d’actifs qui seront faites, segmentant les niveaux de risques, leurs natures, et les fenêtres de liquidités potentielles.

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